Des vitrages de plus en plus performants

Des vitrages de plus en plus performants

Quelques développements innovateurs voient le jour actuellement

Les vitrages sont des éléments clés lorsque l’on recherche des performances énergétiques importantes. En combinaison aux châssis, ils peuvent limiter les déperditions. Ils doivent également combiner des caractéristiques acoustiques et de sécurité. Quelques développements innovateurs voient le jour actuellement.

Des combinaisons qui font leur poids

Combiner les performances thermiques d’un triple vitrage, les exigences de sécurité qui imposent dans certains cas des vitrages feuilletés et les exigences acoustiques relève souvent du parcours du combattant.
Si en plus votre projet comprend des éléments de vitrages de grandes tailles, pour faire entrer un maximum de lumière ou profiter d’une vue exceptionnelle, le poids de ces vitrages va vite devenir excessif et très coûteux. De plus, un grand ouvrant ou un grand coulissant deviendra rapidement difficile à manœuvrer ou présentera rapidement une usure nécessitant des remplacements des mécanismes de manœuvre.
Retenez également que si un vitrage est très lourd, plus d’hommes seront nécessaires pour sa pose, ce qui va immanquablement alourdir le coût global du châssis.

Revenir au double vitrage ?

Si vous êtes confrontés à cette problématique, demandez des devis en double et en triple vitrage pour en contrôler la différence de coût et la comparer avec la différence de performance.
De même, il existe différents types de double vitrage. Le type de gaz contenu entre les deux feuilles de verre (ou les trois ou quatre feuilles dans le cas d’un verre armé sur une de ces faces) aura un impact sur les performances thermiques du vitrage.

Une nouvelle génération de double vitrage en vue ?

Depuis quelques années, il est possible de trouver sur le marché des doubles vitrages dont le gaz neutre entre les deux verres a été remplacé par... du vide. Pour ces vitrages, les fabricants annoncent un coefficient de déperdition thermique de 0,7 W/m2k, voir 0,4 W/m2k, ce qui est 3 à 5 plus isolant qu’un double vitrage classique.

Dans l’optique d’obtention de bâtiment QZen (bâtiment à consommation quasiment nulle) comme imposé à partir de 2021 en Wallonie, ce type de vitrage offrirait une solution rapprochant le coefficient de déperdition des vitrages de celui des façades. Il restera à faire de même pour les profilés des châssis !
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