L'éclairage LED / Eoliennes à axe vertical

Newsletter : octobre 2009

L.E.D. Trois lettres qui suscitent de plus en plus d’intérêt, pour désigner les diodes éléctrolumineuses. Même si les consommations électriques de l’éclairage ne sont pas encore prises en compte dans le calcul de la performance énergétique des bâtiments, ne pas y penser équivaut à aller à contrecourant de toutes les tendances d’économies d’énergie et de rentabilité.

Dans le domaine de l’habitation, seul le coût actuel des ampoules LED est encore un frein lors d’un remplacement d’ampoules économiques ou à incandescence. Par contre, au niveau du tertiaire et des PME, une solution économiquement et écologiquement rentable consiste à remplacer les anciens néons par des tubes LED.

Ce remplacement est extrêmement simple, explique Richard Servais, gérant de la société AbiSolaire, il suffit d’enlever le ballaste ainsi que le starter et de poser le nouveau tube LED. Cela ne nécessite pas d’autre adaptation de l’installation.

De même forme que les néons, ceux-ci offrent une consommation 3 à 5 fois moins élevée pour un niveau d’éclairage identique. De plus, leur durée de vie est 10 à 20 fois plus longue, de l’ordre de 50.000 à 80.000 heures. Cette longévité permet donc de réduire la fréquence d’entretien des luminaires et le coût qui en découle.

Sur le plan écologique et de la santé, ces diodes ne contiennent pas de mercure et n’émettent pas rayonnement infra-rouge ou ultra-violet.

Le tube LED offre également l’avantage de ne plus nécessiter un temps d’allumage avant d’atteindre sa puissance maximale. Lors du salon de novembre, vous pourrez vous rendre compte de leurs avantages, choisir entre les deux teintes de lumière blanche que ce tube propose et discuter du gain possible avec la société AbiSolaire.

Une idée lumineuse…

Elles poussent comme des champignons le long des autoroutes ou des côtes maritimes, elles servent à produire de l’électricité, le vent les animent, leur placement est depuis peu dispensé du concours d’un architecte… Il s’agit, bien sûr, des éoliennes.

Depuis peu, la société AbiSolaire, commercialise un modèle belge. Contrairement à celles présentes dans la plupart des champs, ces éoliennes présentent un axe vertical et se pose dans un jardin, en toiture ou à proximité d’un parking. Leur rendement important (60 à 70% de l’énergie du vent est récupérée) et leur mode de prise au vent permettent d’en réduire considérablement l’impact sonore.


Pour une maison unifamiliale (3500 kWh/h), un petit modèle, d’un encombrement de 200 x 150 x 150 cm peut produire 75 à 100 % des besoins électriques, s’il est bien positionné. Pour les entreprises ou PME des modèles plus importants permettent de produire au delà de 10.000 kWh par an. Sous les mêmes conditions que pour les panneaux photovoltaïques, le système de certificats verts est également d’application.

Si la nouvelle mouture du règlement wallon d’urbanisme dispense son placement de l’intervention d’un architecte dans certains cas, il ne dispense pas d’y réfléchir. Pour se faire la société AbiSolaire préconise une distance d’environ 50 m sans obstacle significatif en périphérie. Ses conseils au cas par cas vous serons bien utiles.

Pour une même production électrique, l’investissement sera la moitié de celui nécessaire à la pose de panneaux photovoltaïques, tout en étant soumis à moins de contraintes d’orientation.

Il ne vous reste plus qu’à trouver l’emplacement adéquat. Bon vent…